mardi 28 juillet 2009

Je lisais...


le blog de Philippe Bilger (http://www.philippebilger.com/). Pour information, Monsieur Bilger est Procureur de la République, et exerce, à ce titre, en tant qu'avocat général durant certaines cessions d'assises, à Paris. Il représente ainsi l'Etat dans les affaires les plus importantes, les affaires criminelles; il s'agit donc des viols, meurtres, vols à main armée, etc...
A ce titre, il a officié dans le cadre de nombeux dossiers sensibles, et médiatisés. Le dernier en date étant l'affaire dite du "Gang des barbares", qui fait suite à la mort du jeune Ilan Halimi.
Bref, je lisais son blog. Il parle aujourd'hui d'une rencontre faite avec André Bellaiche, qui aurait fait partie, à l'époque, du gang des postiches. Pour rappel, il s'agit d'une équipe qui sévissait dans les années 80, en branquant des banques. (pour plus d'information: http://fr.wikipedia.org/wiki/Gang_des_postiches)

Monsieur Bilger fait donc état, sur un de ses billets, de cette rencontre faite avec Bellaiche, voilà quelques temps, dans des circonstances bien lointaines de l'homme qu'il semblait être il y a quelques années. A ce titre, je sens que le magistrat trouve là ce qu'un magistrat est en droit d'attendre lorsqu'il croit en ce qu'il fait (ce qui me parait être le cas de Mr Bilger): la réinsertion. Preuve lui serait donc faite que, tout braqueur qu'il a pu être, il est désormais réinseré. Preuve en est, il détient désomrais un magasin (ou plusieurs?) vidéo et n'a jamais eu à faire aux services de police et de justice depuis.
J'avoue que je reste un peu sur ma faim. Je ne peux m'oter de la tête l'idée selon laquelle un policier est mort, au cours de ces multiples braquages. Peut-être par la faute d'une erreur sur le dispositif policier en lui-même; peut-être. Mais il ne faut oublier que, à la base, ce sont tout de même des braqueurs qui sont là et que, quelle que soit l'éventuelle faute commise par un policier, c'est un braqueur qui appuie sur la détente. C'est un braqueur qui tire sur un policier.
J'avoue avoir donc du mal à imaginer parler réinsertion avec Bellaiche.
Quand bien même c'est un sujet susceptible d'être interessant à développer avec "d'anciens" criminels, il y a toujours, pour moi, une éspèce de "couverture" qui fait que je ne peux arriver à cette "décontraction" permettant en venir à ce genre de discussion. Appelez cela comme vous voulez; rancoeur, étroitesse d'esprit... peut-être.
Mais il faut rester simple; les postiches, c'était une bande de braqueurs qui a finie, une fois prise, par tuer un policier. Un homme qui défendait les valeurs de l'Etat, de la République.
Il faut remettre les choses à leur place. Même si...
Enfin, c'est comme ca que je voie les choses !

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