jeudi 31 décembre 2009

condoléances...


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La Police Nationale, une fois de plus, est en deuil. Un des nôtres, Patrice, Brigadier-Major au Commissariat de Chessy a laissé sa vie lors d'une intervention, face à des cambrioleurs.
Une fois de plus, la police paye un lourd tribut sur une intervention. A chaque fois, on se dit que rien ne vaut la vie, qu'il ne sert à rien de la mettre en danger pour faire "une affaire". On se le dit à chaque fois. Mais, à chaque fois, c'est la même chose. A chaque fois, la motivation prend le dessus. Le policier fait son travail, son possible pour arrêter ceux qui violent la loi, ceux qui s'en prennent aux personnes comme aux biens. Mais oui, c'est sur, ca ne vaut pas le coup. Rien ne vaut la peine, en fait. On pense alors à sa famille, ses proches, ses collègues.
Il n'y a rien de plus à dire, face à un tel drame. Si ce n'est le message adressé à la classe politique "donnez-nous les moyens de votre politique". On ne peut pas tout faire avec des bouts de ficelle. Quoi qu'on en dise, le métier de policier et/ou gendarme, sera toujours différent de celui de contrôleur des impots ou secrétaire administratif dans l'éducation nationale (ce sont des exemples). Tout ca pour dire qu'on ne peut pas supprimer des postes dans la police comme on le fait dans d'autres administrations. Il ne s'agit pas seulement de répartition des tâches de travail, mais bel et bien de la sécurité des policiers, mais aussi des citoyens.
Recentrons-nous sur le métier d'origine du policier; supprimons les milliers d'heures de tâches indues accumulées tous les jours.
Messieurs, donnez-nous les moyens pour que de tels drames arrivent moins souvent. 


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