mardi 9 février 2010

de la propagande


C'est bien de cela dont il s'agit, même si le mot peut paraître fort. Avec le recul, je me suis dit que j'en avais un peu trop autour du même sujet. Comprenez, la garde à vue. J'ai donc décidé d'aérer un peu mes écrits sur le sujet. Raison pour laquelle je n'ai pas écrit sur les statistiques officielles sorties il y a peu.
Mais voilà; les médias, et ceux qui les manipulent sont à vent contraire. Il n'y a pas une semaine où l'on entend pas une affaire médiatisée par le seul fait d'une mesure de garde à vue prise, bien évidement, selon la tournure de la presse, à torts.
Aujourd'hui, ce sont ces collégiennes de 14 ans, qui disent avoir été interpellées, en emmenées, menottes au poignet, en pyjama, pour une garde à vue de quelques heures.
Hier, c'était les cinq garde à vues annulées par la 12ème chambre correctionnelle de Paris.
Encore avant, c'est le TGI de Bobigny qui souhaitait se mettre en avant, de par son opposition avec la PJ départementale.
Ce sont aussi les chiffres sur la garde à vue.
Et encore avant, c'était cette avocate, qui se plaignait d'avoir été placée en garde à vue, dénonçant une fouille rectale (au passage, je ne peux que dénoncer de tels propos puisque, en aucun cas, il ne peut y avoir fouille rectale lors d'une garde à vue, puisque, s'agissant d'une atteinte au corps humain, elle est "réservée" au corps médical).
Bref, on lit beaucoup de choses, en ce moment, sur la garde à vue. Mais on lit aussi n'importe quoi. Concernant les GAV annulées à Paris, espérons que le parque fasse appel, et que l'on ai un avis de la Cour de Cassation. Alors, nous verrons.
Ce que je veux dénoncer c'est que, bizarrement, le sujet devient plus que brûlant. Je serais curieux de voir nombre de sujets journalistiques ayant trait à la garde à vue qui ont été rédigés sur toute l'année 2009, et ceux que l'on a depuis le début de l'année. Donc, à mon sens, c'est véritable lobby qui nous tombe dessus. Tout faire pour dé-crédibiliser le travail policier. Imaginez un peu dans quel état d'esprit se trouvent les policiers, qui ne font, finalement, qu'appliquer la loi.
Tout article qui parait en ce moment ne fait que les montrer du doigt, autrement dit, stigmatiser l'opinion publique contre sa police. Et, de fait, on risque de voir arriver, sur des interpellations qui pourraient bien se passer, une éspèce de révolte populaire qui serait totalement contre-productive; et pour le citoyen, et pour la police.
Bien évidemment qu'il peut y avoir débat. Il faut qu'il soit posé. Mais là, il ne s'agit plus d'un débat, mais de propagande. On voit arrive, prochainement, l'avant projet du Ministère de la Justice, et là, il faut mettre le paquet dans l'opinion publique, pour faire pression sur les parlementaires qui, pris par leurs concitoyens respectifs, se verront obliger de voter cette réforme. Et, dans l'histoire, personne n'aura été consulté. Ah si, une commission composée d'avocats et de magistrats.
Il n'y a qu'à voir: la 12ème chambre correctionnelle du TGI de Paris est présidée par un homme membre éminent d'un syndicat de magistrat dont on ne peut douter de la tendance, et de l'idéologie qui est la sienne. C'est donc bien d'un débat partisan dont il s'agit maintenant.
Et c'est regrettable. Personne ne sortira gagnant de tout cela. Bien évidemment, pas la Police (puisque tout est fait contre); pas les victimes non plus. Mais détrompez-vous, pas la justice non plus.

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